Sous Louis XIV
Hommes
Femmes
Sources : les-marquises.forumactif.org – http://www.racontemoilhistoire.com/
Sous Louis XV et Louis XVI
Hommes
Sources : http://www.histoire-costume.fr , histoire-du-costume.blogspot.com
Femmes
La robe à la française
Elle dérive de la robe battante existant sous Louis XV, sorte de robe de chambre du Baroque. C’est une robe à paniers, en vogue sous Louis XV. Sous Louis XVI, deux paniers s’étalaient à la hauteur des hanches. La jupe était ornée d’un volant de dentelles, de rubans et de bouillons de gaze. Elle pouvait présenter des plis Watteau.
La robe à la polonaise :
Cette robe fut très en vogue entre 1776 et 1787. C’est une variante de la robe à la française.
Les manches étaient « en sabot », s’évasant légèrement et garnies d’un brassard d’où pendaient souvent des manchettes de dentelles ou de gaze bouillonée, et ce brassard se serrait à intervalles réguliers avec des rubans ou des rangs de perles. Le corsage, très ouvert, tenait à la double jupe, le devant et le dos étant d’une pièce jusqu’en bas de la robe.
La jupe possédait trois volants (les ailes et la queue), qu’on pouvait retrousser à volonté, par un jeu de rubans intérieurs. Elle pouvait donc être courte, laissant entrevoir les chevilles, ou rester flottante.
La robe à la circassienne est une variante de la robe à la polonaise. Elle possède trois pans qui peuvent être également retroussés. C’est la forme et la disposition des manches qui caractérisent cette robe : très courtes et en entonnoir, descendant jusqu’aux poignets, ou encore s’arrêtant à la saignée du bras, elles sont ornées de manchettes.
Les caracos et chemises :
A la polonaise ou à la française, les caracos sont des robes coupées sous les hanches, s’agrafant par-devant. Les manches sont en sabot.
A partir de 1781, Marie-Antoinette avait coutume de porter la gaulle, ou chemise de la reine, qui est en fait une robe d’intérieur, de gaze ou de soie. Cette robe tombait droit, et était très décolletée.
Corsets et paniers :
La robe à la lévite :
C’est une robe à la lévite longue, traînante et tenue par une ceinture. La lévite est une redingote masculine. La robe redingote est le plus souvent ouverte par-devant, elle peut aussi être fermée et boutonnée du haut en bas par de gros boutons en métal.
La robe à l’anglaise :
C’était une robe à corsage ajusté, aux manches bouffantes, collerette et vertugadin plus large que les épaules. Sans corps baleiné et sans paniers, elle se ferme devant par un gilet, en redingote ouverte. Les côtés de la jupe s’ouvrent sur un jupon. Ajustée à la taille, la robe a une queue traînante. Les manches sont bouffantes.
La vogue de ce type de robe annonce la disparition des paniers, qui vont être remplacés par la tournure.
Les robes sont ajustées et légères.
Marie-Antoinette achète ses accessoires (dentelles, rubans, plumes, bonnets et chapeaux), ses vêtements et ses coiffures auprès la marchande de modes Rose Bertin, qui continue à fournir une clientèle parisienne.
Les tissus offrent des bouquets de couleurs, en faveur des tons pastels, des verts d’eau et des lilas, des roses pâles, ornés de multiples motifs floraux. Ce sont de lourds brocards, de riches taffetas, des soies de Lyon, des imprimés de Jouy, ou plus simplement du coton léger.
Elle porte des robes légères de percale ou de taffetas, et se chausse de souliers de soie dotés de petits talons.
L’éventail fait partie de ses accessoires favoris, qu’elle porte souvent en public, comme toutes les élégantes de l’époque.
En 1781, la Comtesse d’Ossun (Geneviève de Gramon) devient sa dame d’atours, elle même ayant sous ses ordres une première dame des atours, chargée de l’entretien des vêtements de la Reine, deux femmes pour les repasser et les plier, ainsi que deux valets de garde-robe et un garçon de garde-robe.
« Les archives de l’Empire possèdent un curieux volume qui porte sur un de ses plats de parchemin vert : A madame la comtesse d’Ossun. Garde-robe de la Reine, gazette pour l’année 1782. Ce sont, collés à des pains à cacheter rouges sur le papier blanc, les échantillons de robes portés par la Reine de 1782 à 1784. C’est comme une palette de tons clairs, jeunes et gais, dont la clarté, la jeunesse, la gaieté ressortent davantage encore, quand on les compare aux nuances feuille-morte et carmélite, aux couleurs presque jansénistes des toilettes de Mme Elisabeth, que nous montre un autre registre. Reliques coquettes, et comme parlantes à l’œil, où un peintre trouverait de quoi reconstruire la toilette de la Reine à tel jour, presque à telle heure de sa vie ! Il n’aurait qu’à parcourir les divisions du livre : Robes sur le grand panier, robes sur le petit panier, robes turques, lévites, robes anglaises, et grands habits de taffetas ; grandes provinces du royaume que se partageaient Mme Bertin, garnissant les grands habits de Pâques, Mme Lenormand, garnissant de broderies de jasmins d’Espagne les robes turques couleur boue de Paris, et la Levêque, et la Romand, et la Barbier, et la Pompée, travaillant et chiffonnant, dans le bleu, le blanc, le rose, le gris perle semé parfois de lentilles d’or, les habits de Versailles et les habits de Marly qu’on apportait chaque matin à la Reine dans de grands taffetas. »
Chaussures :
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http://www.lesartsdecoratifs.fr/francais/mode-et-textil
http://www.musee-des-tissus.com/
http://www.ville-romans.com
Bonjour , serait il possible de connaître dans le nom du musée où sont exposées ces robes ? particulièrement la robe à l’anglaise dans un style « indiennes » ? merci 🙂
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Bonjour! merci pour votre commentaire, je fais des recherches dès que possible, les indications seront ajoutées sous les photos 😉
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merci , votre site est très instructif !
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Merci beaucoup! 🙂 🙂 🙂
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