La galerie des Cotelles

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Cette galerie, décorée vers 1690, porte le nom de l’auteur de la plupart des tableaux qui y figurent et qui représentent des vues des bosquets de Versailles et de Trianon, agrémentés de figures mythologiques. Le sculpteur Lespignola est l’auteur des enfants qui apparaissent dans les niches.
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La galerie communique, à son extrémité, avec le Trianon-sous-Bois et abrite les parterres du jardin des vents du nord. Essentiellement consacrée à des réceptions, elle renfermera une collection de maquettes de bateaux sous l’Empire, puis une collection de bronzes et d’objets d’art sous Louis-Philippe. Le traité de Trianon, qui conditionnera le destin de la Hongrie après la Première Guerre mondiale, sera signé ici le 4 juin 1920.

Jean Cotelle peindra vingt-et-une des vingt-quatre toiles accrochées dans cette salle, Etienne Allegrain deux autres, et Jean-Baptiste Martin la dernière. Cet ensemble, commandé en 1688, restera en place jusque sous le Premier Empire. Napoléon Ier envisagera de les remplacer par des tableaux à sa gloire. La collection, transférée à Versailles sous Louis-Philippe, laissera la place à des peintures de chevalet. Les oeuvres retrouveront leur emplacement original en 1913.

Les seize consoles, huit banquettes et quarante-huit pliants de la galerie seront livrés par Pierre-Benoit Marcion en 1810. Les cinq lustres à vingt-quatre lumières, exécutés par Ladouepe du Gougerais également en 1810, proviennent des cristalleries du Montcenis. Les deux vasques de marbre à usage de rafraîchissoirs, transférées de la salle des Buffets située à l’emplacement de l’actuelle chambre de la Reine des Belges jusqu’au milieu du XIXème siècle, seront installées ici par Louis-Philippe transformera la galerie en salle à manger.

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