Le salon rond

Simplement décoré de huit colonnes dans son état d’origine, ce salon sera réaménagé par Jacques-Ange Gabriel en 1750, Premier Architecte de Louis XV. Le tambour de droite abritera un autel, permettant de transformer la pièce en chapelle. Celle-ci deviendra la salle des Gardes sous l’Empire, puis le salon des huissiers sous Louis-Philippe.
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Les deux tableaux de François Verdier accrochés aux murs, commandés en 1688 pour cet emplacement, représentent Borée enlevant Orythie ainsi que Junon allant trouver Thétys. Les deux autres toiles, de François Desportes, sont des natures mortes représentant des fleurs et des fruits d’Afrique, et des fleurs et des fruits d’Amérique.

Le mobilier comprend :
– une console en bois doré à dessus de marbre blanc, livrée par Pierre-Benoit Marcion pour les appartements de l’impératrice Marie-Louise au Palais de Monte-Cavallo (palais du Quirinal) à Rome,
– deux candélabres à sept lumières en bronze doré, du début du XIXème siècle,
-un lustre à vingt-quatre lumières livré en 1809 par Valentin pour le Salon des Princes, situé dans la partie gauche de l’actuel salon de famille de Louis-Philippe
– deux candélabres aux tireurs d’arcs achetés en 1809 chez le marchand Baudouin pour l’hôtel du roi d’Espagne, transférés en 1810 à Bagatelle puis en 1837 au Trianon,
-des copies modernes des torchères en bronze doré exécutées par Thomire en 1811 pour le Grand cabinet de l’Empereur Napoléon Ier aux Tuileries, semblables à celles du salon des Glaces

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